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LES ANECDOTES...

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1 Des prénoms très spéciaux   11 Histoire de la petite cloche d'Arsac (33)

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Une Campanoise étouffée par un tourbillon de neige 12 Variations autour de "CHEOUX"
3 Condamnation d’un boucher 13 Ou comment porter le nom d'un village
4 Il y avait quand même de bon chrétiens ! 14 L'affaire des pies de Saint-Aubin
5 Curieux remèdes 15 Des bénédictions de cloches
6 Dur dur les curés ! 16 Secret admirable pour guérir les playes
7 L'enfant trouvée. 17 Les élucubrations du curé !
8 Mariage forcé 18 Chacun a ses bon côtés !  
9 Merci mon Dieu !  19 La foudre à Louey
10 Drôles de noms...    

Mise à jour : Janvier  2008

LES PRENOMS EN USAGE au 18è siècle à POUMAROUS par Michel Chéoux le 04 février 2002.

Près de Bagnères de Bigorre (65200)

L’étude du microfilm n°2065909 sur la commune de POUMAROUS, et les BMS (Baptêmes, Mariages, Sépultures), de 1700 à 1792, permettent de se rendre compte de l’originalité des prénoms attribués aux individus qui y naissent ou y vivent.

D’une part, nous trouvons des prénoms très modernes pour l’époque, rarement usités ailleurs, d’autre part, des prénoms sortis de " derrière le fagots " comme l’on dit en Bigorre.

Voici donc la première série des prénoms des enfants et des parents concernant les familles COURTADE, ANTHÉ, ABADIE, SARRABAYROUSE, DUCASSE…..

QUELQUES PRÉNOMS UN PEU PLUS ORIGINAUX :

PERPÉTUE, PANTALÉON, POLICARPE, DONATILLE, ALBINE, BASILINE, BALLZAMINE, EVARISTE, PÉLAGIE, EPIPHANE, SÉRAPIE, SÉRAPION, ZOZIME (garçon), SALOMÉ, PLACIDE, SYMPHORASSE (garçon) SYMPHOROSE (fille), RADEGONDE, ANASTHASE, ROCH, CUNÉGONDE, MAURISTE (fille), ANTONOME, TIMOTHÉE, DAMIENE, MAURE, CHRISOSTOME, MODESTE, APPOLONIE, PÉTRONILLE, TIBURCE et TYBURSE, BÉRENICE,LUMERETTE, JITE, BAUD, ESTHER, URSULE, NABOR, PANERACE, DÉMÉTRIE, PRESQUE, BARNABÉ, FANVIÈRE, BRUNE (garçon), MELITON, FÉLICITÉ, RUPERS, LIXANDRE (contraction d’Alexandre ?)…..

La collecte des informations n’étant pas exhaustive, bien d’autres ont du voir le jour ! !

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UNE CAMPANOISE ÉTOUFFÉE PAR UN TOUBILLON ! ! !

Sur le microfilm n° 2041120 de Sainte Marie de Campan, l’acte de décès de MARIANNE BEROT :

Le 18 avril 1762, dans la VALLÉE de CAMPAN

L’an 1762 et le 18 huit avril a été inhumée par ordonnance de M. BERNARD PUYO, avocat postulant au siège royal de la ville de BAGNERES faisant fonction de juge, M. de l’officier obtenant MARIANNE BEROT habitante de la vallée d’ARREA (Arreau très probablement) diocèse de Comminge, fille de feu PAUL BEROT et la NOEMIE PEIGNATA mariés, habitans de La présente paroisse, âgée de 50 ans environs, laquelle sudite BEROT décéda le 21 février dernier sur la montagne appelée ARTIGUE où elle fut étouffée par un tourbillon de neige conformément à l’ordonnance lavons (sic) inhumée dans le cimetière de cette église.Témoin LOUIS THÉAS et PIERRE PAILHET qui ont signé avec moi.

Signé : THÉAS , PAILHET, LA……….curé.

REMARQUES SUR CET ACTE :

1 - MARIANNE BEROT est décédée accidentellement le 21 février 1762 et l’acte de décès a été rédigé le 18 avril 1762, soit 2 mois après le décès.

2 – Il semblerait que MARIANNE BEROT ait été ensevelie SOUS UNE AVALANCHE appelée singulièrement TOURBILLON DE NEIGE…..

3 – Comment le décès peut-il avoir eu lieu le 21 février, si ce n’est que les habitants savaient MARIANNE à cet endroit, que l’avalanche a dévalé ce jour là, mais que le corps a dû être récupéré le 16 ou le 17 avril, à la fonte des neiges.

N'’EMPECHE QUE MARIANNE BEROT a été étouffée par un TOURBILLON DE NEIGE ! ! ! !

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Condamnation d'un boucher - De Jean-Michel Ducosson :

Condamnation d’un boucher à payer 200 livres envers la communauté, 100 livres aux pauvres de l’hopital et 50 livres pour la décoration du grand autel de l’église paroissiale, et ce pour avoir attaché des têtes de mouton à des corps de brebis, afin de vendre lesdites brebis au taux du mouton (30 décembre 1701)

Archives de la gironde E supplément 4254 (Commune de Sainte Foy la Grande)

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Il y avait quand même de bon chrétiens ! 

L'an mille sept cens trente huit et le 24 ème may je soussigné ay baptisé un africain agé d'environ quinze ou seize ans. Il ignore son père et sa mère et il se dit du royaume de Préda en affrique. Il appartient au sieur Laffitte capitaine de navire dont la mère est habitante de cette paroisse. Il a été tenu sur les fonds par demoiselle Laffitte et sieur Jean de Segonnes. On luy a donné le nom de Jean en foy dequoy j'ay signé avec les témoins bas nommés.

  Acte :           africain.jpg (59776 octets)        

Acte relevé par J. Héraud aux AD 33 - BMS Margaux (33) 4E 3381

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Curieux remèdes dénichés par Jean-Michel Ducosson - Heureusement que la pharmacopée a fait des progrès !

Secret pour la dissenterie : il faut boire du let ferré avec une bille d’assier, ou bien boire de l’huyle de nois.

Secret pour la colique : il faut deux testes de mouton avec une poignée de grène de lin, faire bouillir tout ensemble jusqu’à ce qu’il n’y reste que pour deux lavements ; ce remède est exellent.

Secret pour la brûlure : de la feante de cheval pilée, cuitte dans un pot avec de la vielle gresse ; il le faut passer dans un linge et de l’huyle, en froter la partie malade …

Remède exprimanté pour résoudre la pierre et pour faire rendre le sable : il faut avoir de la piloseille, la faire distiller au bain-marie et en prendre deux travers dois avec autant de vin blanc, mêlez ensamble, ou bien la piler et en tirer le suc, qu’il faut mesler de mesme avec du vin blanc (sans date)

Archives de la gironde E supplément 4857 (Paroisse de Saint Genès de Castillon)

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Dur dur les curés ! -  Actes trouvés par Jean-Michel Ducosson

Le 21 novembre 1726, a été enseveli dans le cimetière estranger, à côté gauche de la porte par où on entre quand on vient du vilage du prieuré, le corps d’Antoine Germinaut, sans sonner les cloches, sans entrer dans l’église et sans aucune autre cérémonie, pour n’avoir pas satisfait au devoir pascal, pour servir d’exemple aux autres ; lequel coin du cimetière lui a été accordé pour un acte de religion dont j’ay été moi-même le témoin

Bonard, curé.

Archives de la gironde E supplément 4743 (Commune de Guillac)

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On a enseveli, par ordre de Monseigneur l’Archevêque dans le lieu du cimetière non béni de la paroisse de Saint Michel, sans croix, sans surpelis, excepté les prières ordinaires que le curé a dites à voix basse sur la fosse, un nommé ………, de la même parroisse, mort plein de vin à la porte du cabaret au dessus de Paladre, parce qu Monsieur le Curé a représanté qu’il n ‘avoit point fait ses Pâques depuis plusieurs années

Archives de la gironde E supplément 4310 (Paroisse Saint Aignan)

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L'enfant trouvée. Acte trouvé par Michel Chéoux en Juin 2000, aux AD des H.P.

 Tarbes- commune de Nouilhan. 65.

" L'an 1848, le 18 juin , par devant nous, Jean-Antoine DOAT, maire et officier de l'état civil de la commune de Nouilhan, canton de Vic, département des Hautes Pyrénées, est comparu Jacques RUBIO, âgé de 76 ans, cultivateur demeurant à Nouilhan, qui nous a déclaré que le 18 du mois courant, à deux heures du matin étant couché dans sa maison avec le reste de sa famille, il a trouvé sous le hangar attenant à sa maison un enfant qu'il nous a présenté emmailloté d'un mouchoir en coton, rayé de quatre raies rouges, de deux linges blanc d'étouppe, plus d'une chemise de lin garnie d'un tulle plus deux bonnettes: l'une rayée de rouge et de noir, en laine, l'autre en indienne, violette parsemée de quelques fleurs, après avoir visité l'enfant, nous l'avons reconnu du sexe féminin, qu'il paraissait âgé de huit jours, de suite nous avons inscrit l'enfant sous les prénoms et nom de Catherine Trinité, et avons ordonné qu'il fut remis à l'Hospice de Tarbes.

De quoi, nous avons dressé procès-verbal en présence de PIC PIERRE, fils aîné et de LOUIS DUJAC qu'ils ont signé avec nous après qu'il leur en a été fait lecture.

Signé: PIC, Louis DUJAC, DOAT maire.

Remarques: Jacques RUBIO, 76 ans, déclare qu'il était couché avec le reste de sa famille. Pour trouver un enfant, dans la grange, à 2 heures du matin, ou bien c'est le hasard (j'en doute) ou bien une main bienveillante a frappé à la porte pour que quelqu'un se lève. De plus, aller à la grange, sans indication, y chercher un enfant, encore le hasard. A moins que cette main ait glissé un mot SOUS LA PORTE, pour préciser qu'un enfant y était déposé. Car, à la campagne, les nuisibles (fouines, belettes, renards, chiens errants.....) courent la nuit à la recherche de nourriture. Cette main, encore a pensé à celà: entre deux heures et le matin, l'enfant aurait pu être mordu, dévoré.

Les effets portés par l'enfant sont si bien décrits que la mère n'aura aucune difficulté a retrouver sa fille, si elle le désire.

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Mariage forcé - Texte relevé par Michel Ladouch, (Décembre 1999).

Série E sup. CROIGNON 07/11/1692

"Le septième novembre mil six cents quatre vingt douze, Jean Claveau estant en réputation d'avoir enlevé Anne Desvignes et par conséquant l'ayant fort décriée en son honeur et ledt. Claveau estant dangereusement malade au lit d'un coup de fusil, je l'ay porter à espouser ladicte Anne Desvignes pour réparer le tort et l'injure qu'il luy avoit fait, et comme la maladie dudt. Claveau estoit accompagnée de grands risques et qu'il crioit toujours qu'il estoit mort pour éviter retardement qui eust peu estre préjudiciable et à la conscience dudt. Claveau et à l'honeur de ladicte Anne Desvignes que l'on croiot grosse iceluy ay espousés en présence de Mr. Jean Mauroux et de Mr. Jean Clément tous deux habitant de Bourdx qui ont signé avec moi"

Signatures : Mauroux, Clément, Mosnier curé de Croignon

Dupleix pour régistrer.

Suite un an après !

Baptême du 06/12/1693

"Gabriel Claveau fils naturel et légitime de Jean et d'Anne Desvignes fust baptisé dans l'église de Croignon, en présence de Romain Dumas et Méric Degans.

Le parrain fust Gabriel Vilard et la marraine Marie Marivet.

En fois de quoi j'ay signé Mosnier curé de Croignon"

 

En foi de quoi... On a comme l'impression que Jean Claveau s'est bien fait..."couillonner" !

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Merci mon Dieu ! - Texte relevé par Joël Héraud, (Novembre 1999).

Texte clôturant le registre paroissial d'Arsac (33) pour l'année 1776

" Dans la dite année, Monseigneur le vicomte de Ségur a eu un fils et, a raison de ce, pour remercier la divine providence, Madame de Basterot son épouse a fait présent d'une belle aube en batiste avec une dentelle d'environ demy aulne de largeur, et messire son mary d'un ornement complet en damas violet brodé d'un septime en argant aisi que letole, manipule, voile, etc...

Et je lay béni"

signé Jean Vincent de Paul Mestivier curé d'Arsac

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Drôles de noms...- De Michel CHEOUX (avec un O et un X ), (octobre 1999).

Michel a encore frappé!

En écumant les archives il a fait de drôles de découvertes!

Jugez-en par vous-même...

En dépouillant le microfilm mormon 1141358 voici le panel de patronymes peu ordinaires mis à jour ...

Commune de Limanton (58) 1802 à 1903 :

PANIER, PARADIS, GATEAU, GAUCHER, SIROP, SOULIER, TENAILLE, BUISSON, CAILLOUX, GRENOUILLE

Commune de Limon (idem):

COURROUX, DIEU, RAGOUT, TRICOT, POT, VACANT, BARAGE, CLIQUET, BOURU, VIEUX, RAISIN, BUISSON, RENARD, SOURD, BEAUFILS, MIDI, MEULE.

Imaginez un roman écrit autour de ces personnages!

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Histoire de la petite cloche d'Arsac (33) - présentée par J. Héraud (juin 99).

Ce texte clôture le registre paroissial de l'année 1789 et est signé Jean Vincent de Paul Mestivier curé d'Arsac

" Instruction concernant la petite cloche refondue le 17 décembre 1789.

La présente année a été fondue la petite cloche. Les parrain et maraine sont Messire Joseph de Ségur, lieutenant des armées du Roy, Seigneur haut justicier de cette parroisse et Dame Catherine de Basterot, épouse de Messire Joseph de Ségur maréchal des Camps et Armées du Roy son fils : dont les dits noms sont sur la dite cloche.

Elle pesait avant de la refondre cinq quintaux et elle existait depuis le douzième siècle et Limpression des lettres étaient en lettre gothique. la même matière a servi avec une augmentation d'environ soixante dix livre.

Elle a été faite aux frais de la fabrique et nous autre Mestivier.

Les noms qui sont au bas de la cloche dans sa circonférance y ont été imprimés par le fondeur qui aurait du y mettre le nom de l'ouvrier qui était à cet époque le nommé François Douat charpentier de barrique époux de ? Bachelot habitant le vilage des piis, ainsi la postérité saura qu'ils ne sont pas les bienfaiteurs ny ayant contribué en rien et ayant été imprimé à l'insu du curé.

Je l'ay bénie en présence de mes parroissiens et du Seigneur qui en étoient parrain et au deffaut de la marraine qui n'a pu s'y rendre, elle a chargé de procuration Mademoiselle Roze Mestivier qui y a assisté en son lieu et place avec le dit Seigneur.

Y ont été présents et nous ont aidé à la dite cérémonie Mrs Dubos, curé de Soussans, Lechevalier curé de Ludon, les vicaires de Margaux , Soussans et Ludon.

Ce treize décembre mil sept cent quatre vingt neuf, signé Mestivier curé d'Arsac."

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Variations autour de "CHEOUX" - De Michel CHEOUX (avec un O et un X ), juin 1999.

" Dans son étude publiée en 1898, Jean BOURDETTES, historien haut pyrénéen du LAVEDAN, vallée reliant LOURDES à ARGELES-GAZOST, énumère des localités existantes de l'époque et raconte l'histoire des seigneurs du Castet lou Bou ( Casteloubon aujourd'hui).

En voici des extraits...

" Vers l'an 1100, Castet lou Bou est le nom d'un château construit dès les temps anciens, et dont il n'est pas mémoire, dans cette vallée du "Labéda", qui à cause de lui, fut dénommée Estrême de Castet lou Bou, et dont les vicomtes de Labéda étaient et restèrent seigneurs directs jusqu'en 1789.

Le village qui se construisit au pied du château, et sous sa protection, porta longtemps le nom même de Castet lou Bou, avant de prendre celui de Cot-dou-Sang (col du sang à cause des combats meurtriers avec les anglais).....les cours d'eau se rejoignent au premier en aval du village de Chéous......une route se détache à droite de celle qu'on suit, et conduit à Chéous..... Après le compromis du 20 mai 1313, entre les habitants de Chéous et d'Ousté, d'une part....iront moudre au moulin que le seigneur fera construire à Ousté ou à Chéous....."

Donc, Jean BOURDETTES, cite ce village Lavedanais du nom de Chéous à plusieurs reprises et le localise avec précision par rapport aux autres villages et aux rivières qui descendent de la montagne, du Cot dou sang. Or, aujourd'hui, ce village de Chéous, situé au dessus de Saint-Créac et de Juncalas, ne s'appelle plus Chéous mais......Cheust.

Pourquoi ce changement de toponyme? En voici la raison majeure. Nous l'avons découverte par hasard.

Lors de mes recherches sur ce village, je trouvais dans les registres paroissiaux, un grand nombre d'actes de baptême, de mariage, de décès et l'orthographe du village désigné était calligraphié CHEOUST. De Chéous, les curés de l'époque avaient rajouté un T. Le patois, l'accent du pays, avaient permis cette transformation. Le curé Abbadie, qui exerçait dans les années 1730-1755 et qui écrivit son dernier acte vers le 5 avril 1755 avec CHEOUST, ne put le faire davantage, puisque ses obsèques eurent lieu le 12 avril 1755, régentées par l'archiprêtre Lanere qui rédigea "La suite des Baptistères ou mariages de l'église de CHEUST ( lui , enlève le O).

Tous les autres actes qui suivirent le furent avec CHEUST (le O avait définitivement disparu).

A cette époque, Louis XV ordonne à Cassini, de "lever" la carte de son royaume comme le font les Flamands. Les années passent, Cassini lève, le curé écrit "CHEUST" dans tous ses actes, et lorsque Cassini enregistre le "levage" de la région du Lavedan ou Labeda, celui-ci notera et enregistrera CHEUST. C'est ainsi que depuis Lanere et Cassini, notre village de CHEOUS a perdu son identité première pour adopter définitivement CHEUST.

Sur les cartes routières de l' IGN, vous trouverez CHEUST, mais lorsque vous monterez là haut ce sera à CHEOUS que vous irez!

Alors, CHEOUS ou CHEUST, quelle importance ? Aucune ! Simplement, nous ferons remarquer, qu'à ces époques reculées, il était très facile de changer.....d'identité !

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Ou comment porter le nom d'un village ! (document transmis par Jacques Dolnet) Janvier 2006

à Saint Martin de Sos (47)

L ‘an mille huit cent trente neuf le vingt neuf Août à six heures du matin par devant nous Joseph Lacomme maire officier de l ‘état civil de la commune de Saint Martin de Sos canton de Mézin , département du Lot et Garonne est comparu Jean Dubos propriétaire âgé de cinquante deux ans demeurant au lieu de la Cuje dans la présente commune qui nous a déclaré que ce jour vers quatre heures du matin étant seul , il a trouvé près de l'église de cette commune, suspendu en un arbre dans un panier d 'osier, un enfant tel qu’ il nous le présente, emmailloté dans des langes de toile blanche et un gilet d’ indienne avec une petite coiffe de la même étoffe. Lequel linge ne contenait ni lettres ni chiffres après avoir visité l’ enfant avons reconnu qu ‘il était du sexe masculin, qu ‘il paraissait âgé d ‘un jour et n ‘avons trouvé sur son corps ni dans ses vêtements aucune marque qui puisse le faire reconnaître : de suite avons inscrit l’ enfant sous les nom et prénom de Saint Martin Jean -Baptiste et avons ordonné qu’ il fut remis à Mr le Directeur de l’ hospice des enfants trouvés à agen. De quoi avons dressé procès verbal en présence de Raimond Bed journalier âgé de soixante douze ans et Jean Trézéguet métayer , âgé de soixante huit ans , domiciliés dans cette commune qui n’ ont signé non plus que le dit Jean Dubos avec nous pour ne savoir de ce requis après que lecture leur a été faite du présent procès verbal.

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L'affaire des pies de Saint-Aubin (document transmis par Joël Héraud) janvier 2006

L’an mil huit cent quarante et un, le neuf mai, le conseil municipal de la commune de St. Aubin légalement assemblé en cession ordinaire et au lieu de ses séances, étaient présents M. Jacques Escarret, Jean Delaube, Pierre Meyre, Antoine Sémédard, Jean Baisse, Pierre Lalande, Jean Seguin, Jean Seguin et Pierre Eyquem maire.

 Le maire ouvre la séance et invite le conseil à constituer le bureau et à la nomination de son secrétaire. M. Sémédard ayant été nommé secrétaire à l’unanimité prend place au bureau en cette qualité.

Les membres du conseil ont oui le rapport de la généralité des habitants de la commune de St-Aubin concernant les dégâts faits aux récoltes des vignes et maïs causé par les pies qui y volent par troupeaux et mangent pour le moins la dixième partie des récoltes, surtout celle du maïs en plusieurs endroits la cinquième partie est mangée par ces espèces d’oiseaux voraces.

Considérant qu’après avoir reconnu l’absolue nécessité de leur destruction, avons arrêté et délibéré qu’à l’unanimité des voix à compté de ce jour et pendant une année les pies seront tuées et repoussées avec armes à feu ou autres machines pour les détruire par les habitants par tout où elles seront rencontrées et dans toute l’étendue de la commune.

Un encouragement de vingt-cinq centimes par tête en sus de douze gratuites par famille a quel nombre quelles puissent s’élever seront payées sur les dépenses imprévues votées au budget de 1842. Pareillement les œufs ou petits des nids qui seront portés par les enfants ou autre personnes seront également payés en raison de cinq centimes chaque sur les mêmes dépenses et sans retenue.

Défense de tirer sur aucune espèce de gibier pendant leur production et la prohibition de la chasse sous peine d’y être poursuivis conformément à l’arrêté de M. le Préfet ni même après l’ouverture ceux qui ne seront pas munis d’un permis de chasse.

Monsieur Sémédard, adjoint au maire, est chargé de tenir note et nous rendre compte vers la fin de l’année du résultat de cette destruction de la manière suivante :

 Les grandes pies, mâles et femelles auront la griffe gauche coupée ; les jeunes trouvés dans les nids auront la droite coupée pour les distinguer ; les œufs seront également conservés, le tout sera mis séparément dans des tiroirs pour nous en justifié et en ordonner le payment chacun en proportion de sa destruction.

 Fait et délibéré à Saint-Aubin le jour mois et ci contre en la dite délibération et ont signé.

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Des bénédictions de cloches (documents transmis par Jacques Dolnet) janvier 2006

Aujourd’huy vingt huit novembre mil sept cent vingt Cinq a été bénite La petite cloche de ce lieu par messire Philippe Coutocheau curé de St-Aubin , Et donné le nom de Marie par Vénérable Pierre Dehillerin Chanoine et Prévost de Luçon Prieur de ce lieu , et par Damoiselle Marie Bernard Regnon de Chaligny. 

Source :AD85 Saint Jean de Beugné 1700-1739  p159/230

 Le vingt quatre novembre mil sept cent trante cinq a esté bénite La Grosse Cloche de ce Lieu par Monsieur Labbé de la Maisonchère Doyen de l’Eglise Cathédrale de Luçon et grand vicaire de Monseigneur de Luçon, Le parrain a esté vénérable Pierre Dehillerin chanoine et Prevost de la cathédrale de Luçon et Primat de Saint-Jean de Beugné La marraine dame Suzanne Marie de Bernard épouse de messire Paul Henry Raignon Seigneur de Chaligny.

Source :AD85 Saint Jean de Beugné 1700-1739  p217/230

Aincourt :Bénédiction de la 3e Cloche

Le Dimanche trentième jour d  ' octobre mil sept cent quatre vingt onze à l ' issue de la messe parroissiale a été bénite par moi curé d' Aincourt soussigné la troisième Cloche sous l ' invocation des Saints M[]antoinette et celle de St Pierre : la parain a été Marie Pierre de la Salle Bourgeois de Paris et propriétaire en cette parroisse des fermes de St-Laurent(?) et de St Gilles de Lesseville et autres lieux, la maraine Marie Antoinette payen son épouse qui ont signé avec nous.  

      M de la Salle     Mi Payen        Busnot Curé d' Aincourt

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Secret admirable pour guérir les playes (documents transmis par Jacques Dolnet) janvier 2006

A Bouildroux (Vendée) - page 22 - En 1715,


Il faut recueillir en bonne saison cinq à dix au ....... des fleurs les simples qui suivent :
La mille facile
La camomille
La mille pertuis

Laisser sécher séparément les dites simples à l'ombre puis les broier séparément et les réduire en poudre. Mettre autant de chacune différente poudre ensemble avec autant de poudre de tabac à fumer ou du meilleur en sorte que ledit tabac n'excède pas le poix d'une portion des dites simples..... le tout avec du jus de joubarde que le ...... appelle du bourbon en sorte qu'il s'en passe comme un onguent pour appliquer aux playes de tout en nature de poudre ainsi mellée aura le même effait.
 

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Les élucubrations du curé ! (documents transmis par Jacques Dolnet) février 2006

Paroisse Saint-Valérien (85 Vendée)

Marie Dorin veuve de dft Messire Calixte Faustier
est décédée le 26 juillet 1684
La dite dame est morte en l' année la plus dangereuse
de la vie sçavoir en l ' année clymatérique de sept
et de neuf qui se rencontrent en la soixante troisième
année en laquelle elle est partie de ce monde
pour moy je trebuchay en une pareille année mais
je ne tombais pas me voicy encore debout par la
grâce de Dieu conduisant du mieux qu' il m 'est possible
la climatérique suivante de 70. Deus ----
 

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Chacun a ses bon côtés ! (documents transmis par Jacques Dolnet) février 2006
 
Paroisse de Saint-Valérien (85 Vendée ) 
 
Renée Grignon âgée de vingt trois ans fort incommodée de son
corps étant fort bossue et boiteuse, mais par compensation singulière de la sagesse
[]rée belle d’ esprit et de face, et comme je croy belle en son ame.
après la réception des St sacrements de pénitence Eucharistie et Extrême onction
est décédée le douzième du mois de Décembre et le lendemain a été enterrée
selon les cérémonies de la Ste Eglise dans le cimetière de cette paroisse.
 
Archives Départementales de la Vendée
http://archives.vendee.fr/recherche/  Saint Valérien BMS 1674-1680 p 18-19/28

 

La foudre tomba sur l'église ! (document transmis par Christian Arras) janvier 2008
Récit du curé de la paroisse de LOUEY, qui a noté l'événement entre un baptême et un enterrement, sur le registre paroissial.
 
Servira de mémoire, que le dixième du mois d'octobre de l'an 1741, la foudre tomba sur la tour et le clocher de l'église de Louey, et en si grande quantité, qu'elle ébranla tout le corps de l'église et fit un trou à la muraille principale et toucha toutes les maisons, traversées par la quantité d'ardoises qui tombaient dessus, l'accident est arrivé le mardi à quatre heures de l'après midi.

 

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